La minute nature : observation des pièges photographiques

La minute nature nous permet de s’inviter un instant dans la vie des espèces qui peuplent la Réserve naturelle du Grand-Voyeux grâce aux pièges photographiques. Il s’agit d’un dispositif permettant de faire des photographies d’êtres vivants à l’aide d’un détecteur de mouvement, il n’y a donc pas d’intervention humaine directe.
Cet outil permet d’étudier, de connaître et d’inventorier la biodiversité de nos espaces naturels.
 
21/09/2020
🐗 Une laie (Sus scrofa) avec ses deux petits marcassins.
Le Sanglier a pour habitude de se rouler dans des mares de boue pour se débarrasser des parasites qu’ils transportent.
S’il est en situation de danger, le sanglier le fait comprendre en manifestant son mécontentement par ce que l’on appelle le “casse noix”. Il claque ou frotte ses dents les unes contre les autres. Ce signe signifie que l’animal est particulièrement mécontent et il vaut généralement mieux passer son chemin. Attention de ne pas se retrouver entre les petits et la femelle.
 
10/09/2020
🦊Le protagoniste de la vidéo est le Renard roux (Vulpes vulpes). C’est un animal très timide et donc difficile à observer. En revanche, il emprunte souvent les passages déjà tracés et donc les mêmes chemins que nous, il y laisse souvent des petits indices… ouvrez bien les yeux lors de votre prochaine visite !
 
01/09/2020
🐭Le ragondin (Myocastor coypus) est un gros rongeur aquatique, originaire d’Amérique du Sud. Introduit en Europe au XIXe siècle pour sa fourrure, il commence à déstabiliser l’équilibre de nos écosystèmes. Il est désormais relativement courant, dans les fleuves et les rivières.
Le ragondin ressemble un peu au castor, et vit dans les mêmes milieux ; mais il est facile de les reconnaître car le ragondin, plus petit, possède une queue longue et fine, alors que le castor, plus gros, a une queue large et aplatie. Il est reconnaissable à ses incisives de couleur orange.
 
30/08/2020
🐦Le Geai des chênes (Garrulus glandarius), un oiseau commun que l’on entend plus facilement qu’on ne le voit.
Lorsqu’on pénètre sur son territoire forestier, on est accueilli par des cris qui alertent toute la communauté des oiseaux. Il alarme de la même façon lorsqu’un prédateur comme la Martre des pins se présente. En revanche, il a tout intérêt à se faire discret si c’est un épervier qui déboule et s’il tient à la vie. Contrairement à la majorité des membres de la famille des corvidés, le Geai des chênes a un plumage coloré qui attire l’attention. Pour cela, il se reconnaît facilement.
Pour subsister à la mauvaise saison, il constitue des réserves de graines dans lesquelles il pourra puiser en cours d’hiver. On le voit ainsi à l’automne transporter dans son jabot et sa cavité buccale des glands et des faines dont il est friand et les enfouir dans des cachettes sous la mousse ou la litière de feuilles mortes. C’est une habitude répandue dans le famille des corvidés. Ces oiseaux ont une excellente mémoire visuelle et sont capables de retrouver leur nourriture même sous la neige. Mais comme il engrange plus qu’il ne peut ou ne veut consommer, les graines délaissées pourront germer. Le geai participe ainsi à la régénération végétale.

Vidéos des pièges photographiques © I. Garcia

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