Cettia devient GéoNat’ÎdF

Quelles observations naturalistes ont été effectuées au cours des derniers jours ? Est-ce que la Chouette hulotte est présente sur ma commune ? Comment signaler une orchidée sauvage qui pousse dans mon jardin ? Voici les principales possibilités qu’offre GeoNat’îdF.

D’abord déployée sur Cettia îdF, la base de données naturaliste régionale a migré fin 2021 sur les outils GeoNature, solutions développées par les Parcs nationaux français. Elle est administrée par l’Agence régionale de la Biodiversité en Île-de-France (ARB îdF).

Que permet GéoNat’ÎdF ?

Cet outil en ligne offre de nombreuses possibilités comme :

  • Permettre de mieux cartographier la présence d’une espèce ou de simplement connaître le patrimoine naturel de la région.
    • La cartographie des observations de chaque espèce est accessible via l’explorateur de données dans GeoNat’îdF, mais est également présent sous forme de fiches espèces sur le site Biodiv’îdF, site de l’atlas dynamique de la biodiversité en Île-de-France.
  • Alimenter les connaissances au niveau national et mondial : l’ensemble des données saisies dans GeoNat’îdF sont ainsi reversées à l’Inventaire national du Patrimoine naturel (INPN) et au Global Biodiversity Information Facility (GBIF).
  • Connaître les enjeux en termes de biodiversité d’un territoire : d’une commune dans le cadre de la réalisation d’un PLU (Plan Local d’Urbanisme), par exemple. Ce qui permet de s’assurer que le bureau d’étude responsable de l’étude d’impact tiendra compte des espèces connues sur le site afin de mieux orienter ses recherches ou de les compléter ; etc.
  • Réaliser des bilans du statut de conservation des espèces, tels que les listes rouges, qui se basent en partie sur l’aire de répartition des espèces ;
  • De calculer des tendances sur la base de données protocolées : GeoNat’îdF permettra à terme de saisir les données de certains protocoles de Vigie-Nature (comme le suivi des oiseaux STOC). Ce type d’informations est très précieux pour mesurer l’évolution des communautés animales ou végétales, car sans pression d’observation et cadre rigoureux, on mesure plutôt le comportement de l’observateur, et non l’état de la biodiversité.

Quelle différence avec Faune Île-de-France ?

La base de données Faune Île-de-France, administrée par la LPO îdF (Ligue pour la Protection des Oiseaux), est une base de données associative privée. Les données qui y sont saisies passent automatiquement dans le domaine privé : il n’est de fait pas possible d’y déposer des données publiques. A contrario, GeoNat’îdF suit la philosophie du Système d’Information de l’iNventaire du Patrimoine naturel (SINP), dont GeoNat’îdF constitue la plate-forme régionale. En Île-de-France, la mise en œuvre du SINP est assurée par la DRIEAT Île-de-France, avec le co-pilotage de la Région Île-de-France. GeoNat’îdF étant administré par l’ARB îdF, ce lien direct permet une souplesse et une rapidité particulière sur les demandes propres à notre région, et facilite les procédures d’export (les exports de données provenant de GeoNat’îdF sont gratuits).

Courant 2022, une application mobile GéoNat’ÎdF sera déployée et permettra une saisie des données directement sur le terrain.

Et l’AVEN dans tout ça ?

L’AVEN du Grand-Voyeux a proposé le 22 janvier à ses adhérents une initiation à GéoNat’ÎdF. D’autres formations pourront être proposées en fonction de la demande.

Si vous n’avez pas encore de compte GéoNat’ÎdF et que vous souhaitez saisir des données au nom de l’AVEN, vous pouvez demander à créer un compte via ce formulaire.
Dans la catégorie Structure, il faudra alors spécifier que vous voulez être rattaché à « AVEN du Grand-Voyeux ». Ce rattachement vous permettra notamment de saisir des observations opportunistes au nom de l’AVEN du Grand-Voyeux. Malheureusement un compte ne peut être rattaché qu’à une seule structure.

Une session de formation a déjà été enregistrée par l’ARB.

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